Université d’Alger
Faculté des Sciences Politiques et de l’Information
Département des Sciences de l’Information et de la Communication
Proposition de création d’une nouvelle filière en Magistère :
« La Communication Environnementale »
Exposé des motifs :
L’environnement est un domaine complexe en perpetuelle évolution que tout le monde ne perçoit pas de la même manière. Ce qui implique une communication spécifique qui s’articule autour des notions de consensus, de dialogue, de partenariat, de pédagogie et d’éthique.
Définition : La communication environnementale regroupe les pratiques de communication réalisées par les médias, les organisations, les partis politiques, ou tout autre intervenant sur la scène publique et portant sur le thème de l’environnement. Ce thème est entendu comme articulant au moins deux niveaux de réalités : des réalités physiques (air, eau, faune, flore, etc.) et des réalités sociales (développement durable, écocitoyenneté, cadre de vie, etc...).
Les questions environnementales sont complèxes et cette complexité provient en particulier de la multiplicité des acteurs qui y sont concernées. En effet les acteurs de l’environnement appartiennent à différents statuts : ce sont des élus, des entreprises, des associations, des riverains, des particuliers, des institutions, des journalistes locaux et nationaux, des experts, des juristes, des scientifiques, des parents, des médecins, etc.
On peut les rassembler sous 4 grands types :
— les médias,
— les institutions (administrations et collectivités locales)
— les entreprises,
— les associations.
Ces quatre types d’acteurs renvoient à des savoirs différents sur les questions environnementales, certains maîtrisant les informations scientifiques, d’autres les informations économiques et d’autres encore les informations juridiques, politiques ou sociales, suivant les sujets. Leurs besoins de communiquer sont aussi différents, suivant les obligations auxquelles ils se réfèrent.
Cette multiplicité d’acteurs engendre ainsi une multiplicité d’approches sur les questions environnementales : économique, politique, scientifique, etc. Les enjeux portés par chacun sont également très divers : élections, dégagement d’un marché, protection d’une espèce animale, expérimentation de nouvelles techniques, etc.
Ainsi les messages portés en communication environnementale sont donc complexes et souvent subdivisés en plusieurs messages, afin de cibler de multiples destinataires.
En environnement, toute stratégie doit s’établir sur le long terme et favoriser la communication de proximité.
Les relations avec la presse, les médias sont indispensable pour la réussite de toute communication externe. En effet, les médias ont contribué à la prise de conscience des problèmes de l’environnement par le grand public mais aussi par les entreprises. On peut observer différentes approches médiatiques du thème de l’environnement :
-une approche événementielle qui traite essentiellement des grandes catasprophes écologiques ou de certaines associations nationales ou internationales (telles que greenpeace… ).Ce type d’approche est surtout utilisé pour des reportages audio-visuels ou pour des articles dans la presse grand public.
- une approche naturaliste qui est plus culturelle, voire pédagogique. Elle a pour but de mettre en exergue les beautés de la nature. L’Algérie avec son immense territoire et ses atouts naturels en a grand besoin de ce genre d’approche. (Exemple : Ushuaïa, Géo …)
-une approche économique, technique et politique qui met l’accent sur les controverses politiques et scientifiques mais expose également les reglementations et les impacts économiques des décisions prises. (Cas des grand hébdo : l’express, le point…)
Il faut souligner que le domaine de l’environnement est en évolution constante et que les médias se trouvent confronté à sa compléxité. En effet l’environnement fait intervenir de nombreux paramètres et il est difficile pour un journaliste d’être compétent sur les aspects scientifiques mais aussi juridiques, sociologiques, politiques, économiques etc… Une formation préalable ainsi que des mises à niveau régulières s’avèrent nécessaires.
Concernant notre pays :
L’Algérie se trouve aujourd’hui dans une phase de « transition environnementale » concomitante à celle de sa « transition économique »
Elle est consciente que pour réussir son développement économique, une politique environnementale fondée sur des actions concrètes à court, moyen et long terme est une priorité absolue en vue d’assurer un développement durable.
Parmi les priorités réunies dans le cadre de la politique de développement économique, la protection de l’environnement régional et global occupe une place de choix.
Pour ce faire il faut que les médias algériens soient armés pour prendre en charge les problèmes de l’environnement et être à même de pouvoir jouer un rôle positif dans la sensibilsations des masses et particulièrement dans le développement et la propagation de la culture de l’environnement chez le citoyen algérien.
Il reste évident que l’université et en particulier le département des sciences de l’information et de la communication (vivier ou sont formés les jeunes journalistes et communicateurs) à un rôle important à jouer dans la formation mais aussi dans la prise de conscience et la sensibilisation aux problèmes environnementaux. D’où la necessité d’introduire dans les programmes universitaires des modules voire des filières « environnement » qui s’avèrent aujourd’hui fondamentales.
A ce titre nous proposons dans le cadre du renouvellement des filières de Magistère, la création d’une nouvelle filière intitulée : « La communication environnementale » avec comme cursus :
*Méthodologie des Sciences de l’Information et de la Communication
*Initiation à l’écologie et aux problèmes de l’Environnement
*Médias et Environnement
*Droit de l’environnement
*Les Relations publiques et Communication Environnementale.
*Langue étrangère
Faculté des Sciences Politiques et de l’Information
Département des Sciences de l’Information et de la Communication
Proposition de création d’une nouvelle filière en Magistère :
« La Communication Environnementale »
Exposé des motifs :
L’environnement est un domaine complexe en perpetuelle évolution que tout le monde ne perçoit pas de la même manière. Ce qui implique une communication spécifique qui s’articule autour des notions de consensus, de dialogue, de partenariat, de pédagogie et d’éthique.
Définition : La communication environnementale regroupe les pratiques de communication réalisées par les médias, les organisations, les partis politiques, ou tout autre intervenant sur la scène publique et portant sur le thème de l’environnement. Ce thème est entendu comme articulant au moins deux niveaux de réalités : des réalités physiques (air, eau, faune, flore, etc.) et des réalités sociales (développement durable, écocitoyenneté, cadre de vie, etc...).
Les questions environnementales sont complèxes et cette complexité provient en particulier de la multiplicité des acteurs qui y sont concernées. En effet les acteurs de l’environnement appartiennent à différents statuts : ce sont des élus, des entreprises, des associations, des riverains, des particuliers, des institutions, des journalistes locaux et nationaux, des experts, des juristes, des scientifiques, des parents, des médecins, etc.
On peut les rassembler sous 4 grands types :
— les médias,
— les institutions (administrations et collectivités locales)
— les entreprises,
— les associations.
Ces quatre types d’acteurs renvoient à des savoirs différents sur les questions environnementales, certains maîtrisant les informations scientifiques, d’autres les informations économiques et d’autres encore les informations juridiques, politiques ou sociales, suivant les sujets. Leurs besoins de communiquer sont aussi différents, suivant les obligations auxquelles ils se réfèrent.
Cette multiplicité d’acteurs engendre ainsi une multiplicité d’approches sur les questions environnementales : économique, politique, scientifique, etc. Les enjeux portés par chacun sont également très divers : élections, dégagement d’un marché, protection d’une espèce animale, expérimentation de nouvelles techniques, etc.
Ainsi les messages portés en communication environnementale sont donc complexes et souvent subdivisés en plusieurs messages, afin de cibler de multiples destinataires.
En environnement, toute stratégie doit s’établir sur le long terme et favoriser la communication de proximité.
Les relations avec la presse, les médias sont indispensable pour la réussite de toute communication externe. En effet, les médias ont contribué à la prise de conscience des problèmes de l’environnement par le grand public mais aussi par les entreprises. On peut observer différentes approches médiatiques du thème de l’environnement :
-une approche événementielle qui traite essentiellement des grandes catasprophes écologiques ou de certaines associations nationales ou internationales (telles que greenpeace… ).Ce type d’approche est surtout utilisé pour des reportages audio-visuels ou pour des articles dans la presse grand public.
- une approche naturaliste qui est plus culturelle, voire pédagogique. Elle a pour but de mettre en exergue les beautés de la nature. L’Algérie avec son immense territoire et ses atouts naturels en a grand besoin de ce genre d’approche. (Exemple : Ushuaïa, Géo …)
-une approche économique, technique et politique qui met l’accent sur les controverses politiques et scientifiques mais expose également les reglementations et les impacts économiques des décisions prises. (Cas des grand hébdo : l’express, le point…)
Il faut souligner que le domaine de l’environnement est en évolution constante et que les médias se trouvent confronté à sa compléxité. En effet l’environnement fait intervenir de nombreux paramètres et il est difficile pour un journaliste d’être compétent sur les aspects scientifiques mais aussi juridiques, sociologiques, politiques, économiques etc… Une formation préalable ainsi que des mises à niveau régulières s’avèrent nécessaires.
Concernant notre pays :
L’Algérie se trouve aujourd’hui dans une phase de « transition environnementale » concomitante à celle de sa « transition économique »
Elle est consciente que pour réussir son développement économique, une politique environnementale fondée sur des actions concrètes à court, moyen et long terme est une priorité absolue en vue d’assurer un développement durable.
Parmi les priorités réunies dans le cadre de la politique de développement économique, la protection de l’environnement régional et global occupe une place de choix.
Pour ce faire il faut que les médias algériens soient armés pour prendre en charge les problèmes de l’environnement et être à même de pouvoir jouer un rôle positif dans la sensibilsations des masses et particulièrement dans le développement et la propagation de la culture de l’environnement chez le citoyen algérien.
Il reste évident que l’université et en particulier le département des sciences de l’information et de la communication (vivier ou sont formés les jeunes journalistes et communicateurs) à un rôle important à jouer dans la formation mais aussi dans la prise de conscience et la sensibilisation aux problèmes environnementaux. D’où la necessité d’introduire dans les programmes universitaires des modules voire des filières « environnement » qui s’avèrent aujourd’hui fondamentales.
A ce titre nous proposons dans le cadre du renouvellement des filières de Magistère, la création d’une nouvelle filière intitulée : « La communication environnementale » avec comme cursus :
*Méthodologie des Sciences de l’Information et de la Communication
*Initiation à l’écologie et aux problèmes de l’Environnement
*Médias et Environnement
*Droit de l’environnement
*Les Relations publiques et Communication Environnementale.
*Langue étrangère
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