U3F1ZWV6ZTE2NDIxOTY5MTY3NjA3X0ZyZWUxMDM2MDM5ODE3MjU5MQ==

Marketing stratégique Sylvie Ducroux

 Marketing stratégique

Sylvie Ducroux


ducroux@iae.univ-tours.fr

Plan

Introduction : définition du marketing stratégique et démarche
globale
Partie I. Les différentes phases de diagnostic et les choix de
l’entreprise
1) Le diagnostic stratégique du marché et de la concurrence 1-1 Le
modèle Pestel, 1-2Les 5 forces de Porter
2) La diagnostic de l’existant

Æ 2-1 Le diagnostic interne, 2-2 La

finalité de l’entreprise, 2-3La segmentation en marketing
stratégique
Partie II. Les outils du marketing stratégique :
1) Cycle de vie
2) Matrices

Æ 2.1 BCG, 2.2 Mc Kinsey, 2.3 ADL

3) La chaîne de valeur
Partie III. Les choix stratégiques
1) Les stratégies mono métier

Æ 1-1 Différenciation , 1-2

Domination par les coûts, 1-2 Concentration
2) Les stratégies de portefeuille

Æ 2-1 Types de croissance, 2-2

Avantages et limites de la diversification, 2-3 Formes de
di ersification

Introduction

Démarche générale du marketing

stratégique

MARKETING STRATEGIQUE:
Orientations générales de l'entreprise.

MARKETING OPERATIONNEL:

Ensemble des tactiques pour servir la
stratégie.
MARKETING STRATÉGIQUE = Evolue avec
le marché et la pression concurrentielle.

Ressources, forces & faiblesses de l’entreprise

= ce que l’ent PEUT faire

STRATEGIE

Opportunités et menaces de l’environnement

(technique, économique et social)
= ce que l’ent DEVRAIT faire

Objectifs, buts, valeurs
= ce que l’ent
VEUT faire

L’objectif de la stratégie :

• Obtenir un avantage concurrentiel AC = Un
moyen d’offrir une valeur supérieure à celle des
concurrents
• Obtenir un AC :
– Par les coûts
– La différenciation
– La concentration
Î Un par métier
Î + le choix d’un/plusieurs métiers

Sélection des
domaines de
développement

Choix des
types de
stratégie

Répartition
des
ressources

Sources de l’AC

Modalités
d’obtention de

l’AC

Plans de
conquête de l’AC

Grands
types de
stratégie

Croissance interne
ou croissance
externe

Marché national ou
international

Spécialisation sur
une activité ou
diversification

Développement
horizontal ou
intégration verticale

Les choix de portefeuille

d’activités

L’attitude marketing

Connaître le marché par
des études systématiques

et objectives

Et pour l’influencer

En concevant une offre
autour d’une proposition de
valeur motivante, différente
et à un prix acceptable

En communiquant une
promesse forte

Pour s’y adapter

Partie I.

Les différentes phases de
diagnostic et les choix de
l’entreprise 1) Le diagnostic stratégique du marché et de la

concurrence

1-1 Le modèle Pestel
1-2Les 5 forces de Porter

2) La diagnostic de l’existant
2-1 Le diagnostic interne

2-2Les DAS

2-3La segmentation en marketing stratégique

La bonne stratégie c’est : La bonne stratégie c’est :

La stratégie doublement cohérente
Æ Avec le marché, l'environnement concurrentiel
et
,
ÆAvec les aspirations, les ressources de
l'entreprise.
ÎD’où le préalable incontournable :

LE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE ! (double)
1- Une étude du marché
2- Une étude des ressources internes

Un double diagnostic Un double diagnostic

1- L'étude de marché
et de la
concurrence:
Techniques
classiques propres
aux études et
recherches du
marketing
fondamental

2- Analyse de l’existant:
• L’entreprise et son
environnement (a)
• Les produits/ métiers/
marchés ou DAS (b)

D’où

Æ synthèse dans une matrice SWOT

1) Le diagnostic stratégique du

marché

Vont être vus dans ce point :
• Analyse de l’environnement large
(PESTEL, 1⁄2 matrice SWOT) = 1-1
• Analyse de l’environnement proche et
analyse concurrentielle : les 5 forces de
Porter = 1-2
• Analyse de la maturité du marché
(matrice ADL)

Æ vu dans la partie II.

1-1: Environnement macro

le modèle PESTEL

• Politique
• Économique
• Socioculturel
• Technologique
• Écologique
• Légal

Evolution de la demande

Démographie
Ex : Structure et évolution de la pyramide des âges
Culture
Ex : Attitude envers travail/ loisirs OU Diffusion de la
communication et modifications des comportements (web)
OU phénomène d’opinion (écologie)
= changement dans les modes de
consommation
Facteurs économiques
Ex : croissance, inflation, modification de la structure de
consommation avec le pouvoir d’achat
= évolution du niveau de consommation

Évolutions de la production

Évolution
technologique

Changement des
modes de production

Évolution
sociotechnique

Nouvelles formes
d’organisation de la

production

Les autres évolutions

• Ecologiques
Æ Importance accrue des externalités
• Politiques et légales
Æ Prolifération et évolution continue = lois, règles et
normes
Æ Dont : exigences légales traduisant les préoccupations
écologiques de la société

1-2 Les 5 forces concurrentielles

de Porter

Position
concurrentielle des
firmes du secteur

ETAT
Influence de ses
décisions
CONCURRENCE
des firmes du
secteur

CLIENTS : pouvoir de
négociation

FOURNISSEURS :
pouvoir de négociation

PRODUITS DE
SUBSTITUTION
quelle menace ?

ENTRANTS
POTENTIELS
quelle menace ?

ex d’Apple

Fournisseurs
IBM
Motorola
Nvidia
ATI

Clients
Particuliers,
professionnels

Substitut
PDA...
Entrants
Low Cost
Menace de nouveaux
entrants

Menace de produits ou services substituables

Pouvoir de négociation des fournisseurs

Pouvoir de négociation
des clients

Concurrents du secteur

Rôle des
pouvoirs
publics

2

2

1

3

4

Dell, HP, IBM...

1

Les facteurs du pouvoir de
négociation envers les clients

• Liés au marché
- Taille de l’entreprise
- Degré de monopole des
produits de l’entreprise
- AC tangible : avance
technique, qualité,
différenciation
- AC intangible : notoriété,
image de marque
- Elasticite de la demande
par rapport au prix

• Hors marché
- Menaces crédibles
d’intégration amont
- Contrats à long terme
avec les clients
- Liens financiers
- Liens personnels
- Dispositifs
réglementaires

Les facteurs du pouvoir de

négociation envers les fournisseurs
• Tailles relatives client/fournisseur
• Monopole/non du fournisseur , coût d’un
changement de fournisseur
• Existence de produits de substitution
• Degré de différenciation des produits du
fournisseur
• % des ventes que l’entreprise représente
• Menaces crédibles d’intégration aval
• Contrats à long terme
• Liens financiers
• Liens personnels

Les concurrents

Entreprises qui
produisent des
produits similaires
ÆActuels
ÆPotentiels

Entreprises qui
produisent des produits
de substitution
ÆActuels
ÆPotentiels

Solution : barrières à l’entrée

Les niveaux de concurrence

Affectation
budgétaire

Concurrence
entre cat. de
produit

Concurrence
inter-produit

Concurrence
inter-marque

Epargne

Conso°

Produit 1
chaîne hi-fi

Produit 2
Vacances

Produit 3
Automobile

Croisière

Club

Location

Club Med

UCPA

Maéva

etc...

2) Le diagnostic de l’existant

2-1 Diagnostic interne
Æ Types de ressources
Æ Indicateurs à prendre en

compte

Les éléments qui composent les

ressources

Incorporels
= Technologies
maîtrisées,
image de
marque,
réseaux
d’approv. et de
distribution,
valeur de
l’organisation

Financiers
= Ressources
propres,
endettement,
capacité
d’emprunt,
trésorerie...

Matériels

= Locaux et
équipements :
niveau de
productivité ?,
capacités de
production?,
fiabilité?,
modernité ?

Humains
= Formation,
savoir-faire,
motivation,
capacité
d’innovation/ de
changement
des salariés,
cohérence des
groupes et
aptitude à
travailler en
équipe

Les indicateurs de compétitivité commerciale

Quantitatifs Qualitatifs

-Taux de couverture du
marché par le réseau de
distribution
-Part de marché détenue
-Taux de marge par
produit
-Taux de croissance des
ventes

-Degré de différenciation
des produits
-Fidélité des clients
-Renouvellement de la
clientèle
-Importance des SAV

Les indicateurs de compétitivité technique

Quantitatifs Qualitatifs

- Capacité de production
- Taux d’utilisation de la
capacité
- Age moyen des
équipements
- Qualification de la main
d’oeuvre

- Degré d’automatisation
- Avance technique
- Monopole technique

Les indicateurs de compétitivité R&D

Quantitatifs Qualitatifs

- Dépenses de R&D
- Part de la recherche
dans le CA
- Nombre de brevets
déposés
- Nombre de chercheurs

- Rythme de renouvellement
des produits
- Degré de modernisation
des procédures
-Recours à de nouvelles
matières et matériaux
- Conception d’équipements
nouveaux

La « vie » des technologies

Effort de R&D

Performance

Limite « naturelle » de la technologie

Les indicateurs d’efficacité de l’organisation

Qualitatifs

- Type de structure adoptée
- Adéquation structure &stratégie
- Adéquation structure & environnement
- Degré de décentralisation
- Qualité du système d’information
- Valeur du contrôle de gestion

Les indicateurs de performance sociale

Qualitatifs

- Degré d’intégration des équipes
- Homogénéité
- Meth d’intéressement du personnel
- Formes de participation à la gestion
- Formation/perspectives de carrière
- Niveau de qualification
- Démographie de l’entr

Outil de synthèse classique des
deux diagnostics : la matrice

SWOT

Forces Faiblesses





Opportunités Menaces





Diagnostic
Interne

Diagnostic
Externe

La conception qu’a l’entreprise

de sa raison d’etre

2-2 Notions générales

2-3 La segmentation par DAS

2-2

Métier et mission

Æ les activités de l’entreprise • 3 éléments caractéristiques :
– Ensemble de produits homogènes reposant
sur des savoir faire communs
– Destinés à un marché spécifique
– Ayant des concurrents identiques ou proches

– Ex : La Poste

2-3 La segmentation stratégique

3⁄4Pour les grandes entreprises, découpage
en segments stratégiques ou DAS
(domaine d’activité stratégique) :
• Des activités aux mêmes caractéristiques
• Sur critères liés à l’offre ou à la demande ou à
la technologie
• Pas simple : lecture parfois peu claire et
évolutions

Sur chaque activité :

• Quelles sont les forces et les faiblesses ?
– Que sait on faire ?
– Avec quoi ?
– Avec qui ?
• Déterminer notre identité

Synthèse de la partie I.
Démarche d’ensemble

Analyse de
la chaîne de
valeur DIAGNOSTIC

DÉCISION

ACTION

Analyse
externe

Menaces &
opportunités

Analyse
interne

Forces &
faiblesses

POLITIQUES FONCTIONNELLES

Marketing opérationnel
CHOIX STRATÉGIQUES
Æ Pour l’ensemble de l’entreprise
Æ Pour chacun de ses DAS

Partie II. Les outils du
marketing stratégique :

1. Cycle de vie
2. Matrices
Æ 2.1 BCG, 2.2 Mc Kinsey, 2.3 ADL
3. La chaîne de valeur

1. Cycle de vie du produit

Volume
des
ventes

Temps

LANCEMENT CROISSANCE MATURITE DECLIN

Lancement Croissance Maturité Déclin

Concurrence Certain monopole Arrivée de concurrents Forte concurrence Marché saturé
Produit Pas/peu de modif Modif mineures Gamme élargie Modif légère, gammes resserrées

Prix Élevé

Stable ou
légère
diminution

Baisse des
prix

En baisse,
promotions
nombreuses
Com Informative Différencie Fidélise Porte sur les promotions
Distribution Sélective En extension Massive En réduction

Exemple
début 2003 Combo USB

Mobile avec
appareil
photo intégré

Lecteur DVD Écran d’ordi “classique”

2. Les matrices

Æ Analyse stratégique du portefeuille
produits
• La matrice du BCG (2-1)
• La matrice de Mac Kinsey (2-2)
ÆAnalyse de la maturité du marché
• La matrice ADL (2-3)

Pour les matrices de portefeuille,
2 points essentiels ! (2 axes)

1- PdM élevée = avantage concurrentiel et

amplification des effets d ’expérience et d ’économie

d ’échelle.

2- Marché en croissance = besoin de liquidités pour

financer la croissance.

La matrice BCG

TAUX DE CROISSANCE

forte faible

PART DE MARCHE RELATIVE
ACTIVITES
« ETOILES »

ACTIVITES
« VACHES
A LAIT »

ACTIVITES
« DILEMMES »

ACTIVITES
« POIDS MORTS »

faible forte

VACHES A LAIT

Fournissent des liquidités,
Consomment peu de capitaux,
Sources de financement de la R & D.

Objectif: Récolte optimum

STARS/ETOILES

Leaders sur leur marché,

Demandent des disponibilités financières pour

supporter leur croissance,
Seront les V.A.L de demain.

Objectif: les soutenir pour les amener en V.A.L où ils

génèreront le profit

DILEMMES

Peuvent évoluer favorablement,

Demandent des capitaux pour devenir des stars,

Sinon... Poids Morts

Objectif: Investissement et/ou relance (ou laisser

aller jusqu ’au poids mort)

POIDS MORTS

Produits en phase de déclin,
Risque d ’hémorragie financière,
Peu de chances de prise de PdM sur les

concurrents,

Objectif: Désinvestir rapidement ou statu quo pour

occuper le marché.

La matrice du BCG – Implications

stratégiques

Croissance
Marché

PdM

Dilemmes

Rentabilité faible
Besoins financiers +++

Flux net ---
Support MKG +++

Stars

Rentabilité forte
Besoins financiers ++

Flux net 0

Support MKG +++

Poids morts

Rentabilité faible Besoins
financiers faibles
Flux net 0
Abandon

Vaches à lait

Rentabilité très forte
Besoins financiers faibles

Flux net +++
Rentabilisation

0 % 20 %
10 %

2.2 La matrice de Mac Kinsey

+ + +/-

+ +/- -

+/- - -

Intérêt stratégique

Position
Concurrentielle
+

-

+

-

Le modèle McKinsey (support)

Forte Moyenne Faible

Forte

Moyenne

Faible

Maintenir la pos°
de leader coûte
que coûte

Maintenir la
pos°/ Suivre le
développement

Rentabiliser

Accroître l’effort /
Danger de
marginalisat°

Rentabiliser
prudemment

Retraite
sélective

Doubler la mise /
Abandonner

Retraite
progressive et
sélective

Desinvestis-
sement

Atouts : position concurrentielle

Attraits : Valeur du secteur d’activité

Synthèse Matrices BCG & McKinsey =
Objectifs de l’analyse stratégique du
portefeuille de produits/d’activités

1- Exploitation optimum des produits,
2- Définition rationnelle des stratégies,
3- Appréciation des besoins financiers et du potentiel
de rentabilité,
4- Assurance d ’un équilibre optimum entre les
différents produits ou activités.

2.3 Analyse de la maturité

du marché :

La matrice ADL

Le modèle ADL

Dominante

Forte

Favorable

Défavorable

Marginale

Lancement Expansion Maturité Déclin
Maturité

= attraits de l’activité

Pos° concurrentielle
= atouts de l’entr

1

2

3

Les enjeux financiers de la

matrice ADL

Bonne rentabilité
Flux net 0
Fort besoin de cash

Bonne rentabilité
Flux net ++
Faible besoin de cash

Faible rentabilité
Flux net --
Fort besoin de cash

Faible rentabilité
Flux net ++
Faible besoin de cash

Pression
concurrentielle

Démarrage Croissance Maturité Déclin

Dominante

Marginale
Faible
Forte

Maturité de l’activité
Besoins financiers et Risque sectoriel

+

-
Risque
concurrentiel

Rentabilité
+
-

+
-

Conclusion du 2

Æ Limites de l’analyse par les

matrices

3⁄4Ce sont des outils d’aide à la décision pas des
recettes toutes faites.

3⁄4Qui possèdent leurs faiblesses.

3⁄4Utilisées sans recul elles peuvent être sources
de graves erreurs !!

3. La chaine de valeur

• Elle regroupe l’ensemble des activités
que réalise l’entreprise et/ou ses
partenaires (fournisseurs et sous-traitants &
distributeurs
)

• Permettant de fournir de la valeur à ses
clients sous forme d’une réponse bien
définie (offre produit/service
)

La chaîne de valeur

Infrastructure de l’entr.

GRH

Dév. technologique
Approvisionnements

entrante
Logistique
Production
sortante
Logistique
distrib
Marketing &
connexes
Services
Valeur

Activités
de soutien

Activités
principales

Plan

Partie III. Les choix stratégiques
1) Les stratégies mono métier
1.1 Domination par les coûts
1.2 Différenciation
1.3 Concentration

1) Stratégies concurrentielles
génériques = stratégie métier

Avantage concurrentiel

Domination par
les coûts Différenciation

Cible visée Large Tout le marché Etroite Un segment

1.1 La domination par les coûts 1.1 La domination par les coûts

BUT = MAITRISE ABSOLUE DES COUTS DE

PRODUCTION ET DE LA LOGISTIQUE

MOYENS/EFFETS = Effet d'expérience +
Economie d'échelle

Effets à l’oeuvre Effets à l’oeuvre

L’EFFET D'ECHELLE (Economie d'échelle) :
Le coût unitaire (CU) décroît lorsque le nombre
d'unités par série de fabrication augmente.
frais/charges fixes sont repartis sur plus
d’unités (dilution)

L’EFFET D'EXPERIENCE:

CU décroît d'un % constant chaque fois que la
production cumulée double.
a Économie d’échelle cumulée dans le temps

Économies d’échelle
technologiques

Baisse
des
coûts
unitaires

Meilleur taux d’utilisation des

équipements

Equipements
plus
performants

Mécanisation

et

automatisation

Répartition des coûts fixes sur des
quantités plus importantes

Économies d’échelle liées à la gestion

Baisse
des
coûts
unitaires
Approvisionnement

Achat en grandes quantités & domination des fournisseurs

Distribution

Frais de vente + Coûts de l’action commerciale

Administration

Coûts
administratifs fixes Financement

Coûts d’accès aux
capitaux

L'effet d'expérience: L'effet d'expérience:

CAUSES

• L'effet
d'apprentissage,
• Les modifications
produits ou de la
fabrication,
• Les économies
d'échelle.

CONSÉQUENCES
• = diminution des coûts
a avantage
concurrentiel
a stratégie de prise
de parts de marché
= effet de volume et
a = économie
d'échelle !

Le cercle vertueux de la
domination par les couts
Le cercle vertueux de la
domination par les couts

Effet d'exp. Diminution des coûts

Effet d’expérience

Avantage
Economie d'échelle Concurrentiel

Prise de parts
de marché

L’effet d’expérience = renforcement et

AC liés

L’effet d’expérience = renforcement et

AC liés

• 1- Pour atteindre la baisse
des coûts

Æ l’entreprise
augmente sa production
• 2- Elle maximise son
avantage concurrentiel
Î
maximum de la courbe
d’expérience
• 3- Cela induit des fortes
PdM

Æ avec de la
souplesse sur les prix
(marge bénéficiaire et/ou
guerre des prix contre les
concurrents)

• Pouvoir de négociation
AMONT (fournisseur) et
AVAL (client/distributeur)
• En position de force s’il y
a guerre des prix = pour
les concurrents
• Dissuade les entrants
potentiels

La courbe d’expérience

Source : Pearson Education France

Le cercle vertueux de l’expérience

Pro°
dominante

Þ Coût
unitaire AC Prix faibles

Ü PDM

Renforcement de l’effet d’expérience

Innovat° Prix élevés Auto- finan- cement

Obtention de
nouveaux AC

Positionnement prix

Æ la domination par

les coûts permet la flexibilité

Positionnement prix la domination par

les coûts permet la flexibilité

Ph. Lancement: Prix de pénétration ou écrémage

Ph. Croissance: Prix réactifs selon le contexte

Ph. Maturité: Pression sur les prix mais maintien de la
profitabilité
Ph. Déclin: Flexibilité sur les prix

Les ressources requises pour la
stratégie de domination par les coûts

Compétences et FCS Éléments d’organisation
9Lourds investissements
en capitaux ET extrême
rigueur financière
9Ingénierie des processus
de production = Forte
capacité d ’organisation
technique, la production
doit être parfaitement
maîtrisée
9Systèmes de
distribution productifs

9Contrôles des coûts
rigoureux
9Organisation structurée dans
la répartition des
responsabilités.
9Systèmes d’incitations fondés
sur la réalisation d’objectifs
strictement quantitatifs.
a Acteurs essentiels :
bureau des études &
méthodes, production,
logistique = les activité

Oui mais Oui mais

LIMITES LIMITES

• Maîtrise parfaite des
FCS
• Forte capacité
d’investissement
• Savoir/pouvoir
capitaliser l ’effet
d ’expérience

Risques
• Changement
technologique = nos
investissements ne
permettent plus l’obtention
de l’AC
• Arrivée d’un concurrent +
performant
• Production sur
standardisée
• Focaliser sur les coûts =
pas de réaction aux
changements du marché

EXEMPLES

L’industrie automobile,

DELL,

IKEA.

1.2 La différenciation 1.2 La différenciation

But : Différencier l’offre au travers d’une ou

plusieurs variables du Marketing Mix
Attention ! La différence doit être perçue et valorisée par
l’ensemble du marché

Les avantages de la différenciation

Attrait
particuliers
des produits

Comm°
spécifique
possible

Comparaison
directe avec
les concurrents
impossible

Éléments de
monopole
sur le
marché

Effet d’attraction de la

clientèle

Effet de réduction de la

concurrence

Enjeux stratégiques

AVANTAGES AVANTAGES
CONCURRENTIELS : CONCURRENTIELS :

1
- Possibilité d’un prix Possibilité d’un prix
plus élevé plus élevé
2
- Fidélisation des clients Fidélisation des clients
3
- Arrivée d’un nouvel Arrivée d’un nouvel
entrant plus difficile entrant plus difficile

LIMITES

• Implique une parfaite
maîtrise marketing + une
éventuelle avancée
technologique,
• Nécessité d ’analyser et
d ’anticiper les besoins
du marché,
• Fortes synergies et
coordination entre la R &
D, la production, le
marketing...

LES MODES DE
DIFFERENCIATION

• LE PRODUIT (a)

• LE SERVICE (b)

• L’ACCES AU PRODUIT (c)

• L ’IMAGE (d)

Se différencier par le produit (a)

La Fonctionnalité La Fiabilité

La Performance La Réparabilité
La Conformité Le Style
La Durabilité Le Design

Se différencier par le service (b)

1
- Avant la vente: Avant la vente:

• Aide à la définition des besoins, •
• Conseils et Informations,
• Présentations, démonstrations,
• Ateliers, séminaires...

2
- Après la vente: Après la vente:

• Installation et mise en service,
• Formation des utilisateurs et
conseils d’utilisation,
• Nouvelles applications,
adaptations,
• Maintenance sous/hors garantie,
• Télémaintenance, télédépannage,
• Fourniture de pièces et
accessoires...

Donc souvent = par le personnel

Les qualités du personnel

• La Compétence
• La Fiabilité

•La Courtoisie

•La Serviabilité

•La Crédibilité

•L’ Ecoute

Par l’accès au produit (c)

• Couverture du territoire,

• Niveau d ’expertise du réseau,

• Performances commerciales...

= par les choix de politique de distribution

La différenciation par l’image

Image = Identité

Perception du marché Façon dont l’entreprise

se présente

Congruence entre positionnement

percu et voulu

Les ressources requises pour la
stratégie de différenciation

Compétences et FCS Éléments d’organisation

9Compétences en marketing
9Créativité
9Compétence en recherche
de base
9Forte réputation en qualité
et innovation technologique
9Coopération étroite avec les
réseaux de distribution

9Forte coordination R&D,
conception des produits et
marketing
9Systèmes d’incitation
plus souples
9Avantages en nature pour
attirer des personnes
qualifiées et imaginatives

Les risques et les limites de la

différenciation

•Banalisation du marché: les besoins différentiels

s ’estompent,

• Les imitations qui érodent l’impact de la

différenciation,

• Le différentiel de prix qui devient trop élevé.
تعليقات
ليست هناك تعليقات
إرسال تعليق

إرسال تعليق

الاسمبريد إلكترونيرسالة